Voici un retour sur nos deux visites à la Maison de l’Éducation au Havre, le 13 et 20 juin derniers pour demander une audience auprès de l'inspection académique

Visite du 13 juin

Nous nous sommes présenté à 9h à La Maison de l’Éducation au Havre, antenne de l’inspection académique de Rouen, accompagnés d'une journaliste du Courrier Cauchois. Des conseillers pédagogiques et autres personnels nous ont ouvert la porte pour nous annoncer queles inspecteurs n'étaient pas présents car en réunion à Rouen.
Les inspecteurs avaient malgré tout été informés, grâce à l'article de 76Actu, de notre venue et avaient donné pour consigne à leur personnel de nous recevoir. Ils n'ont, par contre, visiblement pas jugé bon de nous prévenir de leur absence et de nous proposer une date de rendez-vous.

Nous avons précisé au personnel que nous avions de plus, contacté à plusieurs reprises le secrétariat pour informer les inspecteurs de notre volonté d'être reçus, sans avoir obtenu de réponse. On nous a indiqué que la procédure nécessitait de passer par un courrier écrit mais que cela ne garantissait pas non plus d'avoir un entretien.

Après quelques échanges pendant lesquels nous avons pu préciser l'objet de notre demande, nous avons remis au personnel un petit dossier comprenant notamment le manifeste, (toujours accessible pour signatures) et avons renouvelé notre volonté d'être reçus, dans un délai maximal d'une semaine, par les responsables locaux. Il nous a été garanti que la commission serait faite.

Visite du 20 juin

Nous étions 10 personnes ce matin à la maison de l’Éducation pour rencontrer un ou une représentante de la hiérarchie de l’Éducation Nationale.
Madame De Petra, Inspectrice de l’Éducation nationale de la circonscription du Havre Ouest, est sortie sur le perron pour discuter. Elle indique en premier lieu que nos revendications établies dans un dossier de presse incluant le manifeste lui ont été transmises suite à notre venue jeudi dernier mais qu'elle n'est pas compétente pour y répondre car elles concernent à la fois le premier et le second degré. Elle n'a visiblement pas jugé utile de nous contacter au préalable pour nous l'indiquer, ni de faire remonter la demande à la personne compétente.
Comme la semaine dernière et plus généralement, comme depuis de nombreuses années, les réponses à nos demandes sont absentes.

Nous avons pointé non seulement le manque de dialogue et le mépris de l’institution : ils ne daignent pas répondre à nos inquiétudes grandissantes et laissent ces interrogations et inquiétudes se cristalliser. Divers subterfuges ont été utilisés dans la communication de l’IEN comme demander à être reçu par la Directrice Académique des services de l’Éducation nationale (DASEN), madame Dominique FIS avant de s’adresser à la Rectrice, madame Gavini-Chevet ou encore faire remonter nos revendications par l’intermédiaire des organisations syndicales ou des associations de parents d’élèves représentatives… Dans les deux cas, ce ne fut qu’une manière de botter en touche tout en essayant de laisser le temps épuiser nos efforts.

Nos revendications se basent sur une expérience de terrain emmagasinée par des parents et personnels qui ont uni leur lutte. Notre entretien s’est terminé par la demande expresse d’une réponse de l’institution. Dans le cas contraire, nous nous présenterons à nouveau la semaine prochaine en nous laissant la possibilité d’élargir le champ de nos actions.

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